Du point de vue juridique et institutionnel, le Congo-Kinshasa ressemble à un bien sans maître, mieux, un bien abandonné dont se sont emparés quelques malins qui en fixent outrageusement les règles de jouissance et qui n’en font bénéficier qu’à ceux qui acceptent de les suivre sans contestation et sans poser de questions. Le non-respect du nouvel ordre politique mis en place par la Constitution de 2006 rattrape chaque jour qui passe ceux qui ont cru qu’en tout temps la loi de la force avait primauté sur la force de la loi pour soumettre indéfiniment un peuple déterminé à s’affranchir. Comme dans aucun pays au monde, on en est ainsi arrivé à l’anéantissement de toutes les institutions étatiques, qui équivaut à la faillite même de l’État. Dans ce contexte, l’histoire et les générations à venir ne nous pardonneront jamais d’avoir laissé le pays être prise en otage par des individus qui ont marginalisé la population pendant des décennies, ceux-là mêmes qui, par leur orgueil, leur égoïsme et leur boulimie du pouvoir, sont responsables de cette faillite mais qui demeurent et au pouvoir.
« Plus que jamais, le Congo-Kinshasa a besoin d’une véritable transformation, une nouvelle nation, un État Fédéral et un autre système politique, une démocratie directe. »
Toute personne ayant la nationalité congolaise et résidant au Congo-Kinshasa peut apporter sa signature