Depuis vingt-cinq ans, les habitants de la RDC subissent des violences et des atteintes aux droits humains. Des crimes de droit international ont été commis dans presque tout le pays et continuent d'être perpétrés à une fréquence alarmante. Au nombre de ces crimes figurent des crimes contre l'humanité, des crimes de guerre, des actes de torture, des violences sexuelles, l'enrôlement et l'utilisation d'enfants au sein des forces armées et de groupes armés, des disparitions forcées et des meurtres. De tels crimes continuent d'être perpétrés, en particulier dans l'est et le nord-est du pays. L'impunité reste généralisée : des millions d'hommes, de femmes et d'enfants souffrent des séquelles des violences qui leur ont été infligées mais les coupables sont très rarement déférés à la justice.
La guerre déclenchée au Congo en 1996 perdure en guerre de basse intensité. Il s'agit de deux décennies de crimes indicibles qui ensanglantent le pays dans une indifférence totale de la « Communauté internationale ». En 1996, le Zaïre (actuelle RD Congo) fut envahi par une coalition des armées étrangères parrainées discrètement par les États-Unis et leurs alliés Anglo-Saxons. Les armées de l'Ouganda et du Rwanda formèrent l'essentiel des troupes. L'enjeu, pour les puissances anglo-saxonnes et leurs multinationales, était l'accaparement des ressources minières du Congo, dont le coltan, un minerai indispensable à l'industrie des produits électroniques (téléphones portables, ordinateurs, consoles de jeu...). Pour le Rwanda de Paul Kagame, soutenu par l'Ouganda, la guerre est devenue l'occasion d'une conquête des territoires dans le but ultime de redessiner la carte de l'Afrique, en arrachant l'Est du Congo au contrôle du gouvernement de Kinshasa. Les massacres systématiques, les viols de masse et les déplacements forcés sont devenus des armes d'une redoutable efficacité pour éliminer les populations autochtones en vue de leur remplacement par des populations rwandaises. Entre six et dix millions de Congolais ont péri du fait des ambitions territoriales président rwandais. À ce jour, les familles des victimes et les survivants n'entrevoient aucune perspective de justice.
Au cours des 20 dernières années, des violations des droits humains sans lien direct avec le conflit armé ont également été commises. Le mouvement citoyen Vox Populi Vox Dei recueille des informations sur les violations généralisées à caractère politique – notamment des exécutions extrajudiciaires, des détentions arbitraires, des actes de torture et d'autres mauvais traitements – commises contre des sympathisants présumés de l'opposition et des activistes pro démocratie par le président Joseph Kabila et à son parti au pouvoir.
Le parti du président Tshisekedi, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a, au cours des trois dernières décennies, fait campagne pour la justice et l’État de droit en RDC. Désormais aux commandes, il doit agir contre l’impunité en RDC.
Plus question de se taire. Nuremberg, c'est la ville d'Allemagne où a eu le procès des principaux responsables Nazis du IIIè Reich d'Adolphe Hitler. Ils étaient accusés de crimes de paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Le procès s'est tenu du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946.
Joignez-vous à nous pour exiger un procès de Nuremberg au Congo-Kinshasa, afin que les responsables présumés (d es Congolais, des étrangers et leurs parrains, des multinationales) des crimes et autres violations graves des droits humains soient poursuivis.